par Prompt By StorizBorn 
L’ingénierie à l’ère de l’IA : le Think Tank Arts & Métiers dévoile son rapport sur l’essor de l’ingénierie générative
Paris, le 17 juin 2025 – Le Think Tank Arts & Métiers, en partenariat avec la Société des ingénieurs Arts et Métiers, et l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM), publie son nouveau rapport intitulé « Comment l’IA révolutionne les métiers d’ingénieur : l’essor de l’ingénierie générative ».
Ce rapport inédit s’appuie sur une revue de littérature approfondie couvrant 7 domaines clés de l’ingénierie (Génie EIT : électronique informatique télécom, Génie Électrique, Génie Civil, Génie Industriel et des Systèmes, Génie Chimique-Biologique, Génie Biomédical, Génie des Matériaux et des Molécules) pour analyser en profondeur l’impact concret et significatif de l’intelligence artificielle sur ces métiers.
Il en ressort que l’intégration de l’IA générative dans les processus d’ingénierie est déjà une réalité tangible, qui bouleverse les repères établis dans les métiers de l’ingénieur. Ce changement, particulièrement rapide, transforme en profondeur les pratiques d’étude, de conception et de développement, à tel point qu’on peut aujourd’hui parler d’ingénierie générative.
Le rapport du Think Tank Arts et Métiers met en lumière l’impact croissant de l’IA générative dans l’ingénierie, en décrypte la dynamique et les tendances transversales au-delà des particularités propres à chaque secteur, et l’illustre par des applications concrètes.
3 grandes tendances sont à l’oeuvre
L’IA générative débride les capacités d’optimisation : en générant des formes, des structures ou des solutions techniques inédites, elle permet de concilier des objectifs jusque-là contradictoires : performance, légèreté, coût, délai. Les ingénieurs peuvent ainsi explorer des conceptions que l’intuition humaine seule n’aurait pas envisagées.
Les jumeaux numériques intelligents transforment les industries : bien plus que des répliques virtuelles, les jumeaux virtuels deviennent avec l’IA générative de véritables partenaires d’analyse prédictive et d’ajustement en temps réel. Ils permettent de simuler des scénarios, de valider des hypothèses et d’anticiper les évolutions dans des contextes industriels de plus en plus complexes.
Les agents autonomes aident à résoudre les problèmes complexes : l’IA générative assiste l’ingénieur dans l’évaluation de milliers d’options, éclaire la prise de décision et favorise l’émergence de solutions innovantes face à des défis multidimensionnels.
Ces axes montrent comment l’IA permet déjà, aujourd’hui, aux ingénieurs d’explorer des solutions inédites et optimisées, de renforcer la précision et l’efficacité des processus industriels, d’accélérer l’innovation et d’agir en partenaires actifs dans la résolution de problèmes complexes.
Préparer les ingénieurs de demain
Pour Véronique Favier, Directrice générale adjointe de l’ENSAM :
« L’ingénierie générative marque une rupture : elle transforme profondément les façons de concevoir, de produire et de décider. Ce n’est pas un simple outil à ajouter dans les formations, c’est une mutation du métier d’ingénieur lui-même. C’est pourquoi l’École s’est saisie du sujet très tôt. Nous avons structuré une stratégie complète pour former nos élèves et nos enseignants à ces enjeux, en misant sur la recherche, la formation continue et l’activation concrète des plateformes industrielles via notre programme national “Evolutive Learning Factories”. À la rentrée 2025, tous nos étudiants bénéficieront de modules d’acculturation à l’IA, notamment via le programme CAIRE, et nous développons des jumeaux hybrides couplant intelligence artificielle et modèles physiques pour entraîner les ingénieurs à penser de manière intégrée, responsable et éthique. Notre ambition est claire : faire en sorte que les ingénieurs ne soient pas simplement usagers de l’IA, mais des concepteurs éclairés de ses usages. »
Cette vision se décline également dans la recherche et le transfert de technologies menés par l’École, avec plus de 100 thèses en cours sur l’IA, des projets structurants inscrits dans le cadre de France 2030, tels que CONFLUENCES ou CAIRE, ainsi qu’un ancrage fort dans les écosystèmes industriels. À l’heure où les outils se développent à un rythme accéléré, l’urgence n’est pas seulement technologique, elle est pédagogique : former une génération d’ingénieurs capables de comprendre, maîtriser et orienter ces transformations.
Accompagner les transformations industrielles
C’est tout le tissu industriel qui est concerné par l’essor de l’ingénierie générative, quelle que soit la taille des structures ou leur secteur d’activité. Cette transformation soulève un besoin urgent d’accompagnement des professionnels déjà en poste, confrontés à une accélération technologique sans précédent. De nouveaux outils, de nouvelles logiques de conception et d’optimisation bouleversent les repères acquis, les cycles de développement, les organisations du travail.
Stéphane Gorce, Président de la Société des ingénieurs Arts & Métiers, qui fédère un réseau actif de plus de 34 000 ingénieurs, souligne : « Notre rôle est d’éclairer et d’accompagner cette révolution technologique pour en tirer pleinement parti. Nous avons un devoir de veille, de diffusion des savoirs et de pédagogie sur ces enjeux structurants pour le futur de nos industries. C’est aussi pour cela que nous investissons dans des travaux prospectifs comme ce rapport : pour anticiper, comprendre, et agir en tant que communauté d’ingénieurs responsable et engagée. »
1 conférence et 3 webinaires pour approfondir :
Le rapport a été présenté en exclusivité le 16 juin 2025 lors d’une conférence à laquelle ont participé plus de 500 ingénieurs et experts IA. Replay disponible ici.
Pour prolonger cette réflexion et approfondir les impacts par secteur, trois webinaires thématiques gratuits et ouverts à tous sont prévus :
– L’ingénierie générative dans l’industrie manufacturière, mardi 24 juin à 18h – Inscription ici
– L’ingénierie générative dans la santé, jeudi 26 juin à 18h – Inscription ici
– L’ingénierie générative dans le BTP et les infrastructures, le lundi 30 juin – Inscription ici
Retrouvez le rapport complet sur le site officiel du Think Tank Arts & Métiers : Consulter le rapport
À propos de la Société des ingénieurs Arts et Métiers
Fondée en 1846, la Société des ingénieurs Arts et Métiers représente 62 000 Ingénieurs « Gadzarts » dont 34 000 membres, diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM). Elle anime un réseau de professionnels investis dans la transition environnementale, sociétale, industrielle et numérique en France, autour d’une vision partagée avec l’École et l’Union des élèves Arts & Métiers : « Leaders des industries responsables ».
Pour plus d’informations : www.arts-et-metiers.asso.fr
À propos de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM)
Grand établissement technologique, Arts et Métiers compte 14 sites et a pour mission principale de former les leaders des industries responsables, qui conçoivent et mettent en œuvre les innovations technologiques et organisationnelles impactantes, indispensables aux transitions énergétiques environnementales et sociétales. Il forme chaque année plus de 6 000 étudiants du bac+3 jusqu’au bac+8. Par ses formations, ses 15 laboratoires et sa recherche partenariale, Arts et Métiers est un acteur socio-économique au service des territoires.
Pour plus d’informations :https://artsetmetiers.fr/fr
À propos du Think Tank Arts & Métiers
Le Think Tank Arts & Métiers a été créé en 2018 conjointement par l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers et la Société des ingénieurs Arts et Métiers. Il se donne pour double mission de mener des réflexions prospectives sur l’industrie et la technologie dans une démarche d’intérêt général ainsi que d’alimenter la réflexion sur l’avenir de l’École et son identité.
Le Think Tank est politiquement et financièrement indépendant. Composé de personnalités provenant d’horizons professionnels, politiques et académiques variés, il agit dans la plus totale indépendance et dans le but d’éclairer la communauté des Arts et Métiers, en particulier, et, plus généralement, le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche autant que le monde industriel.
Pour plus d’informations : https://think-tank.arts-et-metiers.fr/fr
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